dimanche 4 novembre 2012

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“Come, come, whoever you are,
Wanderer, worshipper, lover of leaving,
Ours is not a caravan of despair.
Even if you have broken your vows a thousand times
It doesn’t matter
Come, come yet again, come”

Mevlana Celaleddin Rumi
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Gel, gel, ne olursan ol yine gel,ister kafir, ister mecusi,ister puta tapan ol yine gel,bizim dergahımız, ümitsizlik dergahı değildir,yüz kere tövbeni bozmuş olsan da yine gel…
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Viens, viens… qui que tu sois, viens !
Viens aussi que tu sois infidèle, idolâtre ou païen,
Notre couvent n’est pas un lieu de désespoir;
Même si cent fois tu es revenu sur ton serment, viens!

Seb-i Arus

Chaque Décembre 17, dans la nuit de la mort de Mevlana, des milliers de personnes de partout dans le monde entier se réunissent à la magnifique mausolée de Mevlana 13ème siècle pour célébrer Seb-i Arus, son «Wedding Day», ses retrouvailles avec son Bien-Aimé, avec le Divin.
Durant ses dernières heures de sa femme a supplié de ne pas laisser de Mevlana et de demander à Dieu de le laisser rester ici un peu plus longtemps. Répondre Mevlana était donc:
Suis-je un voleur?
Ai-je volé les biens de quelqu’un?
Est-ce pourquoi vous me limiterai ici et me garder d’être rejoint avec mon amour?
Donc, nous voyons son avis de décès. C’est le moment de la sortie de cette cage du corps; le moment où l’oiseau de l’âme s’envole libre. Mais il en est ainsi pour l’âme qui a réalisé le Divin à l’intérieur et est devenu purifié de tous les désirs terrestres. Pour ceux sur le chemin de Mevlana, Seb-i Arus est une fête, un festival de beautés offertes à chaque instant de l’Amoureux de Dieu.
Selon les enseignements de Mevlana, les êtres humains naissent deux fois, de leurs mères et la deuxième fois de leur propre corps. La véritable naissance est le deuxième, la naissance spirituelle. Derviches Mevlevi, guidés par un chef spirituel, on s’attend à vivre en tant que membres de l’Ordre Mevlevi, selon les principes de son enseignement. Une longue période de progrès spirituel est nécessaire avant qu’ils puissent participer à la danse tourbillonnante, pour lequel ils portent un grand bonnet symbolisant la tombe de charnel, et une robe blanche qui est son linceul.
Ceux qui vivent cette fête chaque année et aussi ceux qu’il connaît pour la première fois, ont été donné au moins un avant-goût des beautés et des merveilles de l’amour de Dieu, de vouloir être avec Dieu éternellement.

Samā‘

Samā‘ (Arabe: سماع) est un mot arabe (turc: semâ) qui renvoie à la notion d’audition spirituelle. Samā‘ désigne également une danse giratoire sacrée des derviches tourneurs soufis Mevlevi qui s’exécute dans le semahâne (salle de danse du monastère). On l’appelle aussi ayin. Née en Turquie en l’honneur du mystique musulman Djalâl ad-Dîn Rûmî, elle s’est propagée en Syrie et en Égypte. Le samā‘ fait partie des pratiques spirituelles du soufisme, parmi lesquelles on trouve notamment le dhikr (invocation des noms divins), la lecture du Coran, la récitation de prières sur le prophète de l’islam Mahomet. Les séances de samā‘ constituent une modalité particulière de l’invocation divine au sein des confréries soufies.
Les poésies mystiques chantées dans le samā‘ associent les thèmes de l’amant et de l’aimé, de l’ivresse spirituelle, de la nostalgie de la séparation de l’être bien aimé ou encore de notre divine essence. Ces états intérieurs accentués par la danse sont les effets de l’ivresse spirituelle qui se traduit par une sensation de submersion et un oubli de soi-même dont l’aboutissement est l’extinction dans la présence divine. Ainsi l’audition mystique agit-elle comme un remède pour les âmes et une nourriture pour les cœurs.

La musique

On attribue à Sultan Veled les premières compositions musicales du samā‘. Ce répertoire s’est augmenté au fil de l’histoire, intégrant même des rythmes frenki suite à une influence musicale française à la cour de Soliman le Magnifique. Le chant soufi a cappella est un ensemble de poèmes composés par les plus grands saints de l’islam à travers l’histoire. C’est une expression sincère des états les plus purs du cœur. Ses thèmes tournent autour de l’amour de Dieu et de son Prophète. Ils véhiculent et communiquent à ceux qui les écoutent des significations subtiles et une aspiration spirituelle qui orientent les esprits vers la source divine. Ils suscitent chez celui qui se trouve en état d’ouverture et de réceptivité spirituelle (hâl), des états intérieur qui correspondent à ce que les soufis nomment émotions extatiques (ahwâl).
Accompagnée au départ des seules flûtes ney et de tambours sur cadre daf, d’autres instruments sont venus s’y adjoindre auxixe siècle, tel la cithare qanūn, le luth tanbur, le violon, etc. Elle a aussi adoptée la transcription occidentale pour préserver son patrimoine.

La danse

Les derviches tourneurs se déplacent d’abord avec lenteur et font trois fois le tour de la piste. Chaque derviche se tourne vers celui qui est derrière lui et tous deux s’inclinent avant de reprendre leur circumambulation. Ce déplacement est le symbole des âmeserrantes cherchant à la périphérie de l’existence. Après le troisième tour, le maître prend place sur son tapis et les danseurs attendent. Alors les chanteurs chantent et quand ils s’arrêtent, les derviches, en un geste triomphal, laissent tomber leur manteau noir, dévoilant leur vêtement blanc. La chute du manteau est celle de l’illusion. Quand le manteau noir qui représente l’enveloppe charnelle est abandonné, c’est la résurrection. Les derviches, bras croisés sur la poitrine, mains sur les épaules, se mettent à tourner lentement, sur eux-mêmes puis écartent les bras, la main droite tournée vers le ciel pour récolter la grâce de Dieu et la main gauche tournée vers le sol pour la dispenser vers la terre. En même temps qu’ils tournent sur eux-mêmes, ils tournent autour de la salle. Ce double tour figure la loi de l’univers, l’homme tourne autour de son centre, son cœur, et les astres gravitent autour du soleil. Ce double symbolisme cosmique est le véritable sens du Sema : toute la création tourne autour d’un centre2,3.
  • Samā‘, confrérie de Konya, salut 1
  • Samā‘, confrérie de Konya, salut 2
  • Samā‘, confrérie de Konya, danse 1
  • Samā‘, confrérie de Konya, danse 2
  • Samā‘, confrérie de Konya, danse 3
  • Samā‘, confrérie de Konya, danse 4
  • Samā‘, confrérie de Konya, salut fin 1
  • Samā‘, confrérie de Konya, salut fin 2
  • Samā‘, confrérie de Konya, salut fin 3
  • Samā‘, confrérie de Konya, salut fin 4
  • Joueur de ney, cellule du Tekke de Mevlana, Konya
  • Joueur de kudüm, cellule du Tekke de Mevlana, Konya
  • Joueur de bendir, cellule du Tekke de Mevlana, Konya
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La danse est ainsi comme une prière, un dépassement de soi à l’union suprême avec Dieu. Le cercle est également le symbole de la loi religieuse qui embrasse la communauté musulmane tout entière et ses rayons symbolisent les chemins menant au centre où se trouve la vérité suprême, le dieu unique qui est l’essence même de l’islam.
Cette danse qui s’accélère a inspiré Marcel Dadi, guitariste picking français, pour le morceau, éponyme, le plus connu de son répertoire.

L’œuvre

En plus des 25618 distiques du Masnavî et des 40 000 vers du Diwân, Rûmî a composé environ 3500 ghazals (« odes »), 2000 ruba’is (« quatrains »), 147 lettres Maktûbât, un traité en prose (Fîhi-mâ-fihî) et des recueils de prédications (Madjâlis-e Sab’ah) et d’interprétations des rêves (Khâbnâma).

Ordre mevlevi

L’ordre Mevlevi est un ordre musulman soufi fondé à Konya au xiiie siècle par Jalal al-Din Rumi, dont les membres sont souvent appelés « derviches tourneurs » en référence à leur danse appelée samā‘ (ou sema), dont les mouvements rappellent ceux d’une toupie.
L’ordre des Mevlevis, souvent appelés « Derviches tourneurs » en Europe, a été fondé par Sultan Veled, le fils de Djelal-Eddine Roumi, pour propager l’enseignement de son père.Parler d’une voie soufie demande quelques précautions de vocabulaire : les mots « confrérie » ou « ordre » proviennent du vocabulaire employé pour les ordre de moines chrétiens, or il n’y a pas de moines dans l’Islam, pas plus qu’il n’y a pas de célibat institutionnalisé.
Si l’on considère l’aspect d’une organisation qui s’est développée avec le temps, avec ses lieux d’implantation et ses rituels ou ses particularités concrètes, il redevient possible d’employer des termes qui décrivent des réalités matérielles de ce type, mais il faut veiller à ne pas perdre de vue que, jusqu’aux détails vestimentaires les plus infimes, les aspects concrets sont la traduction de notions directement inspirées de l’enseignement des maîtres soufis.


Cet enseignement étant clairement différent de celui des moines chrétiens, ces précautions linguistiques sont nécessaires.Le terme originel (en arabe) est tariqa, ce qui signifie exactement « voie » ou « chemin ».La voie Mevlevi situe les arts traditionnels comme des moyens au travers desquels les disciples progresseront afin de « raffiner » leur goût et leur personne, ce qui n’est pas une démarche courante, y compris au sein des autres voies soufies.
Cette voie Mevlevi était bien établie dans l’Empire ottoman (1299-1920).Si de nombreux membres de l’ordre servaient des positions officielles dans le califat, il est à noter qu’ils devaient choisir entre celles-ci et d’éventuelles responsabilités d’enseignement des disciples au sein des Mevlevi Hane, les lieux de réunions des derviches Mevlevis.On ne pouvait pas être à la fois haut fonctionnaire auprès du Sultan, et avoir un rôle important au sein des tekke Mevlevis.C’est durant cette période que l’ordre produisit plusieurs poètes et musiciens renommés, comme Sheikh Ghalib, qui est considéré comme le deuxième Pir ou Sheyh de référence après Roumi, Ismail Ankaravi ou Abdullah Sari.La musique instrumentale et les chants jouent un rôle important dans le samâ’, qui vient de l’arabe « sama » et signifie « l’écoute ».
Des compositeurs comme Dede Efendi ont composé des ayin (les compositions de musique cérémoniale), qui sont encore jouées de nos jours lors des cérémonies.L’ordre s’est étendu aux Balkans, en Syrie et en Égypte (où ils sont connus comme Mawlawi).Étant strictement sunnite, l’ordre des Mevlevi partage des similitudes avec d’autres ordres soufis comme les Qadiri, (fondé en 1165), les Rifa’i (fondé en 1182), mais se distingue d’autres ordres moins liés à l’orthodoxie comme les Bektashis ou les Kalendris.
L’ordre fut déclaré hors-la-loi en Turquie lors de la révolution (1925) et le Mevlevi Hane de Konya, où se trouve le tombeau de Djelal-Eddine Roumi, fut converti en musée par Kemal Atatürk.En 1950, le gouvernement turc légalisa l’ordre à nouveau et permit aux Derviches tourneurs de faire une représentation annuelle le 19 décembre, date anniversaire de la mort de Jalâl ud Dîn Rûmî.

Par la suite, il y eu de nombreuses représentations des cérémonies de Derviches tourneurs, depuis les premières tournées qui eurent lieu à Londres ou en 1972 aux États-Unis.Il y eu également une représentation pour le pape Jean-Paul II.En avril 2007, ils se produisirent aux États-Unis à guichets fermés dans les plus grandes villes du pays.Une des particularité de l’organisation de cette voie Mevlevi est que traditionnellement il y avait non pas un, mais deux shayh, maîtres spirituels, dans les Mevlevi Hane : un qui s’occupait ouvertement de l’organisation du lieu et un autre qui éveillait les cœurs des disciples.
Par adab (convenance et savoir-vivre traditionnel), la désignation du shayh visible était entérinée par le Celebi de Konya, c’est-à-dire le descendant le plus âgé de la famille de Djelal-Eddine Roumi résidant à Konya ; mais comme dans les autres tariqas soufis, la désignation du shayh capable d’éveiller les disciples se faisait par le précédent shayh capable de le faire.C’est ainsi que l’ordre existe toujours en Turquie, officiellement conduit aujourd’hui par le 20e arrière-petit-fils (22e génération) de Rûmî, Faruk Hemdem Celebi.

Qui est Mevlana?

Celaledîn Rûmî Mevlâna, en Persan : مولانا جلال الدين محمد بلخى, en turc: Mevlânâ Celaleddin-i Rumi) (Balkh, 30 septembre 1207 – Konya, 17 décembre 1273) est un mystique musulman Perse qui a profondément influencé le soufisme. Il existe une demi-douzaine de transcriptions du prénom Djalal-el-dine, « majesté de la religion » (de djalal, majesté, et dine, religion, mémoire, culte). Il reçut très tôt le surnom de Hüdavendigar, ou Mevlânâ, qui signifie « notre maître ». Son nom est intimement lié à l’ordre des « derviches tourneurs » ou mevlevis, une des principales confréries soufies de l’islam, qu’il fonda dans la ville de Konya en Turquie1.

La plupart de ses écrits lui ont été inspirés par son meilleur ami, Shams ed Dîn Tabrîzî, dont le nom peut être traduit par « soleil de la religion “Il était originaire de cité de Balkh dans le nord de l’Afghanistan actuel.Rûmî a également repris à son compte les fables d’Ésope dans son principal ouvrage le « Masnavî » (« Mathnawî », « Mesnevi »), que La Fontaine retraduira partiellement à son tour en français. Les Turcs et les Iraniens d’aujourd’hui continuent d’aimer ses poèmes. Reconnu de son vivant comme un saint, il aimait à fréquenter les chrétiens et les juifs tout autant que ses coreligionnaires.